Programme DE SALLE

MOZART · REQUIEM

Mercredi 13 novembre 2024 · 20h00
Salle Gaveau

Bannière Mozart Requiem - Orchestre Colonne

PROGRAMME

Clémentine CHARUEL

« Ouverture sur un fragment d’histoire » (création mondiale)

Cécile CHAMINADE

Concertino pour flûte et orchestre

INVITATION AU VOYAGE
Oeuvre mystère
 
 
ENTRACTE
 
 
Wolfgang Amadeus MOZART
Requiem
 
Durée : 1h35 (avec entracte)
 

DISTRIBUTION

Iris DAVERIO ·  flûte
Gloria TRONEL · soprano
Lisa BENSIMHON · soprano
Gisèle DELGOULET · alto
Boris MVUEZOLO · ténor
Max LATARJET · basse
Pierre-Louis DE LAPORTE · chef de choeur

Marc KOROVITCH · direction

Ensemble Bergamasque

Orchestre Colonne

 

PRÉSENTATION

Fidèle à sa tradition héritée de Edouard Colonne, l’orchestre a le plaisir de créer ce soir une œuvre de la jeune compositrice Clémentine Charuel (intitulée Ouverture sur un fragment d’histoire). Il est toujours intéressant de connaitre les intentions d’un geste créateur… Ainsi, Clémentine Charuel nous dévoile quelques alentours qui ont guidé sa pensée :

« Ouverture sur un fragment d’histoire » met en scène un dialogue entre le temps et les souvenirs. 

Ceux que le temps change, ceux qui semblent n’avoir jamais existé, ceux qui sont déjà si loin et qu’on a oublié. Telle une ouverture d’opéra ou de comédie musicale, cette pièce peint l’éventail d’un conte imaginaire que chacun·e est libre d’entrevoir.

La mélancolie domine le nuancier de la pièce. Oscillant entre tristesse et songe, elle accompagne les mélodies d’une émotion à une autre tel une pensée onirique. Passant d’une écriture linéaire à une écriture chorale, les motifs mélodiques sont tantôt joués par les bois, tantôt par les violons, toujours soutenus par le reste de l’orchestre. Ces voyages entre ombre et lumière sèment le doute et conduisent l’esprit dans une introspection brisée, par laquelle on se demande si l’on a bien vécu.

Avec une intensité cyclique, « Ouverture sur un fragment d’histoire » sillonne les méandres de la mémoire en quête de réponses et de certitudes. Les dynamiques et volumes tout au long de la pièce installent une houle d’émotions que l’on doit saisir à la volée avant qu’elles ne disparaissent. Comme une rêverie, l’ouverture s’ouvre et se clôt sur un fil suspendu au silence.

Une compositrice française

Cécile Chaminade est une compositrice française, née en 1857 : son parcours s’inscrit donc à la charnière des XIXème et XXème siècles (elle décède en 1944). Son nom n’est pas inconnu (grâce à certains enregistrements de ses œuvres pianistiques), mais son œuvre demeure encore dans l’ombre… d’où notre choix de programmer son Concertino aujourd’hui. Il faut souligner que Cécile Chaminade, de son vivant, jouissait d’une fort belle réputation (principalement en tant que pianiste concertiste). Georges Bizet la tenait en très haute estime, Saint-Saëns et Chabrier aussi. Naturellement, une bonne partie de son catalogue (400 œuvres environ) est dédiée au piano, mais elle écrivit également des mélodies et quelques œuvres de musique symphonique. Ecrit en 1902, en vue d’un concours de flûte au Conservatoire de Paris, ce Concertino est la dernière partition que la compositrice destine à l’orchestre. D’une durée assez brève, l’œuvre déroule en un seul mouvement divers épisodes qui – on s’en doute – offrent à la flûte un joli parcours extrêmement varié (n’oublions pas qu’elle s’inscrivait dans le cadre d’un concours !). Pourtant, la virtuosité n’écrase jamais la délicatesse de l’écriture, ce qui explique l’engouement des flûtistes à jouer régulièrement cette page décidément pleine de charme.

Initiée par Marc Korovitch, notre Directeur Musical, « l’Invitation au Voyage » revient pour une nouvelle saison.

Il s’agit d’inviter le public à venir découvrir une page peu connue, choisie avec soin mais dont l’identité sera tenue secrète, comme une manière de placer l’auditeur en état de réceptivité totale (à l’image d’une écoute en aveugle).

Naturellement, à l’issue du concert, le nom de l’œuvre et son compositeur seront révélés.

 

L’Invitation au Voyage :

GLIÈRE · Concerto pour Colorature et Orchestre (1er mouvement), op.82 – 1942-1943

 

Une légende où s’étale une fascination morbide…

Les circonstances qui environnent la genèse du Requiem de Mozart sont largement ancrées dans les esprits : un messager mystérieux et anonyme, venu voir Mozart de la part d’un commanditaire non moins mystérieux (et non moins anonyme), afin de lui proposer d’écrire un Requiem qui – lui aussi – devra rester anonyme ! On ne peut rêver aventure plus étrange, plus énigmatique… plus attrayante aussi, à tel point que le film de Miloš Forman (« Amadeus ») ne se priva pas d’en exploiter tout le ressort lugubre (y mêlant même le pauvre Salieri qui, pourtant, n’a rien à voir avec cette affaire).

Il suffit de parcourir les (nombreuses) pochettes des vinyles qui ont fleuri durant les années 60 et 70 pour se convaincre que cette légende était acceptée comme une pure vérité historique.

Mais… il faut pourtant se résoudre à considérer que cette légende… n’est qu’une légende.

Comme souvent, la réalité est à la fois plus simple et moins spectaculaire. Il y a pourtant quelques éléments de vérité dans cette histoire : oui, un messager (anonyme ou non) est probablement venu trouver Mozart pour lui passer commande d’un Requiem. Oui, Mozart ne devait pas signer sa partition (mais l’œuvre n’était pas destinée pour autant à demeurer anonyme, encore moins destinée à être signée par le commanditaire).

Et Mozart connaissait parfaitement l’identité de ce commanditaire : il s’agissait du Comte von Walsegg zu Stuppach, lequel ne cherchait nullement à se dissimuler.

Il existe un petit livre dans la fameuse collection Que sais-je (« La musique religieuse de Mozart ») dans lequel Carl de Nys détaille avec précision les données historiques exactes, ciblant également les éléments qui ont pu donner naissance au récit légendaire : « Le seul document écrit sur le Requiem est la copie d’une lettre datée (« Vienne 7bre 1791 »), lettre en italien qu’on supposait avoir été adressée à son librettiste Lorenzo da Ponte.

C’est dans cette lettre qu’il est question de l’inconnu, le fameux « messager en gris » (ou en noir…) qui s’est incrusté profondément dans la littérature et la légende mozartienne. Otto Erich Deutsch a établi que cette lettre depuis longtemps suspecte était en réalité apocryphe ; il s’agit d’un faux datant des débuts de l’ère romantique. (…) Otto Schneider a retrouvé dans les archives de Wiener-Neustadt (donc près de Stuppach) le récit d’un certain Anton Herzog sur la « véritable et authentique histoire du Requiem de W. A. Mozart » (1839) ; il donne tous les détails du contrat passé par devant Me Johann Nepomuch Sortschan, avocat à Vienne (Am Hof, Innere Stadt n°237). Contrat en bonne et due forme, rien d’anonyme, une somme de cent ducats à la clé, c’est-à-dire le montant habituellement payé pour la composition d’un opéra. »

Dans ce même petit Que sais-je, Carl de Nys s’emploie également à décrire le caractère original du Comte Walsegg, lequel – il est vrai – demanda à Mozart de ne pas signer son œuvre. Pour quelle raison ? Pour s’approprier la partition (comme l’affirme la légende) et se faire abusivement passer pour le compositeur ?…

Pas du tout. Pour une fois, la réalité est plus amusante que la légende : ce Comte Walsegg aimait convier ses amis à des concerts privés pour les placer en situation d’une « audition à l’aveugle ». Il s’agissait d’entendre une œuvre (nécessairement) nouvelle, puis de tenter de deviner quel en était l’auteur ! C’était un jeu (les interprètes eux-mêmes ignoraient le nom du compositeur, d’où l’absolue nécessité que celui-ci ne signe pas son œuvre…). Naturellement, à l’issue de l’audition et du jeu de devinette, le nom du compositeur était révélé.

On a souvent dit aussi que Mozart n’était guère passionné par la composition (maintes fois interrompue) de ce Requiem. On a dit aussi qu’une étrange prémonition l’aurait terrifié. En résumé, seule la confortable contrepartie financière l’aurait motivé… Il semble que cette affirmation soit un peu sommaire. Tout d’abord, on ne peut ignorer que Mozart était croyant (très croyant. Ses lettres à son père en témoignent). On ne peut ignorer non plus les chefs-d’œuvre de musique sacrée qui ont jalonné son parcours créateur (jusqu’au tardif Ave Verum, page qu’une réelle élévation spirituelle vient illuminer).

De plus, Mozart ne craignait pas la mort. Sa foi en Dieu lui faisait considérer le passage dans l’au-delà comme une étape « rassurante et consolatrice ». Composer un Requiem ne suscitait donc aucune terreur pour lui.

N’oublions pas non plus que Mozart était entré dans une loge maçonnique : ainsi, sa foi catholique se trouvait prolongée par le symbolisme maçon (et vice-versa). Le passage vers « l’Orient éternel » (d’où jaillit la Lumière) est donc une étape normale, parfaitement acceptée, vécue en pleine sérénité.

Wolfgang A. Mozart

Un difficile achèvement

Par contre, même si la mort était devenue une « amie » pour Mozart, elle lui a tout de même joué (et nous a joué) un bien mauvais tour… en interrompant définitivement la composition du Requiem aux environs du Lacrimosa. C’était un bien mauvais tour aussi pour Constance (la femme de Mozart), laquelle se voyait obligée de restituer au commanditaire l’acompte déjà versé si la partition achevée ne pouvait être livrée !…

Mais l’argent avait déjà été dépensé… Il fallait donc trouver un compositeur (connaissant parfaitement le style de Mozart) pour que celui-ci puisse – dans le plus grand secret – achever l’œuvre et faire croire que Mozart avait pu parvenir jusqu’au bout de son travail. Joseph Eybler fut d’abord contacté : il se mit au travail, apporta une contribution intéressante, mais recula finalement devant la charge émotionnelle et l’ampleur de la tâche. La partition inachevée, augmentée des quelques esquisses laissées par Mozart, passa ainsi entre plusieurs mains avant d’atterrir entre celles de Franz Xaver Süssmayer. On a souvent dit que Süssmayer était un élève de Mozart : c’est faux. Süssmayer a reçu l’enseignement de Salieri, puis il est devenu l’assistant de Mozart (écrivant les récitatifs de l’opéra La Clemenza di Tito). Süssmayer parvint à achever la partition du Requiem, mêlant sa plume à celle de Mozart et reprenant également les travaux réalisés par Eybler, érigeant ainsi la version que nous connaissons aujourd’hui.

Jusqu’à une date assez récente, il était admis que Mozart avait conduit la composition de son Requiem selon une progression linéaire, achevant donc les différentes séquences jusqu’au Lacrimosa. Et puis… et puis… la musicologie est venue apporter quelques lumières : on sait aujourd’hui que la séquence introductive (Introït) est la seule qui fut réellement achevée par Mozart… soit la plage n°1 du CD que vous avez chez vous. C’est tout. C’est tout, et c’est peu. Passé cet Introït, les séquences suivantes se trouvaient à l’état d’esquisses (parfois assez fournies, mais souvent fragmentaires). Ainsi, la plume de Mozart est assez peu présente dans ce Requiem ; c’est surtout la plume de Süssmayer que l’on entend. Mais on comprend très bien le dilemme devant lequel le pauvre Süssmayer se trouvait : soit il s’appropriait pleinement l’œuvre (au risque de s’écarter du modèle mozartien), soit il restait fidèle aux esquisses qui se trouvaient devant ses yeux (au risque de tourner un peu en rond). C’est la 2ème solution que Süssmayer a choisie. De fait, on repère dans ce Requiem des fragments répétés à l’identique (ce que Mozart ne faisait jamais), certaines progressions qui se trouvent privées de l’éclat d’une résolution (Mozart souhaitait conclure la longue Sequentia par un Amen richement fugué… que nous n’entendons pas), etc…

Il faut donc prendre cette œuvre pour ce qu’elle est : le dernier geste créateur de Mozart, geste interrompu par la mort et prolongé par des mains amies, occasionnant une structure et une conduite du discours musical où l’homogénéité d’une arche demeure inaboutie. Grâce à Süssmayer, l’esprit mozartien est bien présent, mais les éclairs de génie, l’originalité de l’écriture mozartienne sont irrémédiablement perdus.

Plus récemment, d’autres tentatives ont vu le jour pour tenter d’apporter une réalisation plus convaincante. A chacun de juger… mais une chose demeure certaine : nous n’entendrons jamais ce Requiem tel que Mozart l’avait imaginé. Il en va de même pour bien d’autres œuvres laissées inachevées (Turandot de Puccini, ou la 10ème de Mahler par exemple).

Jean-Noël FERREL

BIOGRAPHIES

Marc KOROVITCH, directeur musical de l'Orchestre Colonne, direction

Né en 1987, Marc Korovitch a étudié à la Sorbonne, à l’École Normale de Musique de Paris et à la Haute École de Musique de Genève. Il travaille avec Denis Rouger, Celso Antunes, Michael Gläser, Dominique Rouits et Colin Metters.
Il est régulièrement invité par différents chœurs : Accentus, le Chœur de Radio France, le SWR Vokalensemble Stuttgart, le Chœur de la Radio Croate, le NDR chor, le SWR Vokalensemble, le Europa Chor Akademie, le WDR Chor, les English Voices, le Chœur de la Communauté de Madrid, le Chœur de la Radio Serbe, le Chœur de Chambre Eric Ericson et le Chœur de la Radio Hollandaise.

Il est le plus jeune chef à avoir dirigé le Concerto Köln en Allemagne et en tournée en Italie et Pologne. Il dirige l’Orchestre de chambre de La Haye, l’Orchestre baroque de Zagreb, le Berliner Sinfonietta, l’Orchestre de la Radio Croate, l’Orchestre National de Montpellier ou encore l’Orchestre de la Radio et Télévision Espagnole RTVE.

Il collabore avec des chefs tels que Sir S. Rattle, H. Blomstedt, K. Mäkelä, D. Harding, L. Shani, G. Dudamel, A. Gilbert, P. Jordan, L. Langrée, L.G. Alarcon, L. Equilbey, E. P. Salonen, J. van Zweden… dans des salles comme la Philharmonie de Paris, Theater an der Wien, Elbphilharmonie de Hambourg, Lincoln Center de New York, Berwaldhallen à Stockholm, l’Auditorium National de Musique de Madrid, le Tokyo Opera City et lors de grands festivals tels que celui de Radio-France à Montpellier, les Rencontres Musicales d’Evian, la Mozartwoche à Salzbourg ou encore le festival mostly Mozart à New York.

Il a été chef du Jeune Chœur de Paris de 2017 à 2024 et chef principal du Chœur de l’Orchestre de Paris entre 2022 et 2023. Il est nommé chef du Chœur de la Radio Suédoise en 2019, directeur musical de l’Orchestre Colonne en septembre 2022, de l’Orchestre Symphonique du Monténégro en 2023 et du Choeur de la Radio et Télévision Espagnole RTVE en 2024.

Passionné par la pédagogie, il est professeur de direction au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris et au Pôle Supérieur Paris Boulogne Billancourt.

Diplomée du Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Lyon, Iris Daverio est nommée première flûte solo de l’Orchestre de l’Opéra National de Paris sous la direction de Gustavo Dudamel en janvier 2023.

Après avoir étudié avec Frédéric Chatoux au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris pendant plusieurs années, Iris Daverio est reçue première nommée au CNSMD de Lyon en 2019. Elle y étudiera pendant cinq ans dans la classe de Julien Beaudiment, d’Emmanuelle Réville et de Gilles Cottin dans un cursus de Licence puis d’un master et participera notamment à l’Orchestre des Jeunes Gustav Mahler Jugendorchester pour plusieurs projets en tant que flûte solo.

En parallèle de sa carrière de musicienne d’orchestre, Iris Daverio se produit sur la scène française des festivals et à l’international, en soliste et en musique de chambre notamment avec l’Ensemble Daphnis dont elle est membre fondatrice.

À la saison prochaine 2024/2025, elle fera ses débuts en soliste à en Italie, au Japon, à Paris avec l’Orchestre Colonne à la salle Gaveau et à la Sainte Chapelle ainsi qu’au Monténégro avec le Montenegrin Symphony Orchestra sous la baguette de Marc Korovitch.

Désireuse de soutenir la jeune génération de musiciens classique et de leur créer des opportunités, Iris est co-fondatrice et co-directrice artistique du Festival Daphnis, et du festival Les Saisons Couleurs autour de la musique et de la gastronomie qui verra le jour en 2026.

La soprano colorature Gloria Tronel a récemment fait ses débuts remarqués à l’Opéra national de Paris, en interprétant le rôle exigeant de Leticia Meynar lors de la première française de « The Exterminating Angel » de Thomas Adès, recevant ainsi les éloges de la critique internationale.

Née à Orléans d’une mère française et d’un père roumain, Gloria Tronel a entamé son parcours musical au Conservatoire de Bordeaux avant d’obtenir une licence en Chant lyrique à l’Université Nationale de Musique de Bucarest (2012-2017). Elle a ensuite poursuivi ses études avec un Master au Conservatoire Royal d’Anvers, puis a intégré l’Académie Européenne d’Opéra à Florence avant de devenir Jeune Artiste à l’Opéra Royal Danois en 2020.

À Copenhague, elle a interprété des personnages tels que la Reine de la Nuit (reporté), le rôle d’Oscar dans « Un bal masqué » de Verdi, et joué Ernestine dans « Salon Blumenkohl » d’Offenbach ainsi que Praskowia Osipovna/Soprano solo dans « Le Nez » de Chostakovitch. De plus, elle a activement participé à des ateliers et a donné des récitals dans le foyer ainsi que des concerts en plein air pour la compagnie. Parmi ses autres engagements, on compte une version réduite pour enfants de la Flûte Enchantée (Reine de la Nuit) au Maggio Musicale de Florence, un gala pour le roi des Pays-Bas, Katerina Cavalieri (Amadeus) au Théâtre National de La Haye et à l’Opéra Royal Danois, et Gepopo (Le Grand Macabre) dans une version concert au Neubad de Lucerne. Elle a également été invitée à chanter avec la Fondation Haydn de Bolzano et Trente, ou avec l’Orchestre Symphonique d’Aalborg. Elle fera ses débuts dans le rôle de Norina dans l’opéra *Don Pasquale* à l’Opéra de Brasov fin mars 2024.

Gloria a été récompensée par de nombreux prix et invitations. Notamment, à l’été 2023, elle a remporté le Premier Grand Prix au Manhattan International Music Competition à New York, où elle a été invitée à chanter lors d’un gala au Carnegie Hall. Elle a également remporté le Premier Prix au Mimas Festival Singing Competition sur l’île de Procida. En septembre 2023, elle a poursuivi sur cette lancée en remportant le Prix Jessica Pratt Belcanto lors du Concours International de Chant Ottavio Ziino à Rome. En octobre, elle a reçu trois prix au Concours International Georges Enesco à Paris : le Grand Prix Georges Enesco, le Prix de l’Opéra Brasov et le Prix de l’Orchestre Colonne.

Cette saison, Gloria se prépare pour Il Canto Sospeso de Luigi Nono à la Philharmonie de Moscou, sous la baguette de Dmitri Jurowski. Elle retrouvera ensuite la scène de Bolzano en février 2025 pour *Satyricon* de Bruno Maderna, avant de faire ses débuts dans le rôle de Gilda dans *Rigoletto* à l’Opéra de Vilnius en avril 2025.

Lisa Bensimhon commence ses études musicales au CRR de Limoges avec un premier instrument : le violoncelle, qu’elle pratiquera dix ans. Elle s’initie par ailleurs au chant lyrique dans la classe d’Anne Jean Jacques au CRD de Châteauroux et participe, en 2018, au concours international d’Avignon de Raymond Duffaut à l’issu duquel elle obtient le prix du club Soroptimist d’Avignon. Cette expérience la conforte dans cette voie, et elle intègre l’année suivante le Département Supérieur pour Jeunes Chanteurs (DSJC) du CRR de Paris dans la classe de Florence Guignolet. Cette formation lui permet de participer à différents projets au sein du Jeune Choeur de Paris et en soliste dans des salles telles que la Philharmonie, au festival d’Aix en Provence, la Salle Gaveau, mais aussi la Salle Colonne où elle interprète le rôle d’Adèle dans Die Fledermauss de J. Strauss aux côtés de l’orchestre Colonne dirigé par Marc Korovitch et mis en scène par Florence Guignolet. 

En octobre 2022, elle interprète le premier rôle d’une création de l’opéra Barbe Noire d’Ambroise Divaret. 

Par ailleurs, elle participe à l’académie du festival Castel Artes en 2023 où elle prépare et joue, sous les conseils et la baguette d’Edwin Crossley Mercer, le rôle de la princesse dans l’Enfant et les Sortilèges, mis en scène par Pauline Jolly. En mars 2024, elle interprète le rôle d’Hannah dans la Veuve Joyeuse de Franz Lehar toujours aux côtés de l’Orchestre Colonne dirigé par Pierre-Louis de Laporte, mis en scène par Florence Guignolet. 

L’été 2024, elle est invitée comme soliste au festival « Musique pour faire plaisir » et se produit en récital dans le cadre du festival La Follembuche . 

Lisa étudie actuellement au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris où elle poursuit une licence dans la classe de Chantal Mathias. 

Elle chantera cette année en soliste dans différents répertoires allant de l’oratorio à l’opéra avec notamment le rôle de Lisette dans une production de La Rondine de Puccini.

Gisèle Delgoulet

Après avoir découvert le chant lyrique et le chant choral auprès d’Annette Petit et Jean-Michel Hasler à Brive-la-Gaillarde, Gisèle Delgoulet poursuit ses études musicales au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris au sein du Département Supérieur pour Jeunes Chanteurs ainsi que dans les diverses classes de piano et d’érudition.

Diplômée de La Sorbonne en musique et musicologie et du CRR en chant et direction de chœur, elle se perfectionne dans les classes de Florence Guignolet, Marc Korovitch et Pierre-Michel Durand au Pôle Supérieur de Paris Boulogne-Billancourt.

Elle approfondit désormais ses études et le répertoire vocal scandinave en réalisant un Erasmus au Royal College de Musique de Stockholm. Parallèlement à ses débuts de chanteuse avec le chœur de chambre accentus et la Compagnie La Tempête et de mezzo-soprano soliste avec l’Orchestre Colonne, elle dirige la maîtrise de Saint-Christophe-de-Javel depuis 2022 ainsi que différents chœurs amateurs parisiens.

Elle est chef de chœur assistante du Chœur de l’Orchestre de Paris depuis 2024.

Originaire de la République Démocratique du Congo, Boris MVUEZOLO a été passionné par le chant dès son enfance. Il a poursuivi des études supérieures en sciences commerciales et en informatique tout en s’investissant avec enthousiasme dans le chant choral. Né à Kinshasa, Boris est un ténor et chef de chœur congolais dont les débuts musicaux ont eu lieu au Collège, où il a exploré divers genres tels que le rap, le RnB, la pop et la variété française.

En 2011, il a rejoint une chorale traditionnelle à la paroisse Saint François de Sales de Kinshasa, où il a eu l’occasion de chanter tout en jouant du piano, du lokolé et de la guitare. Son intérêt pour la musique lyrique s’est éveillé en 2013, grâce à son frère Christian MVUEZOLO. Boris a alors interprété des œuvres de grands compositeurs tels que Franz Schubert, Verdi, Donizetti, Puccini, Bizet, ainsi que des chansons napolitaines et des bels cantos.

En 2014, il a intégré la Fédération Congolaise de Musique Chorale de Kinshasa, où il s’est distingué à plusieurs reprises. En 2018, il a eu l’honneur de se produire en tant que soliste dans des œuvres majeures telles que « Carmina Burana », les « Vêpres Dominicains » de Mozart, le « Magnificat » de Bach, le « Requiem » de Mozart et la « Passion selon Saint Jean » de Bach, avec l’orchestre Chœur Monsengwo à Kinshasa. En tant que chef de chœur de la chorale Magnificat Juniors, il a dirigé la « Messe de Couronnement » de Mozart et la « Cantate 4 » de Bach.

En 2019, Boris s’est installé à Tunis pour poursuivre ses études et a rejoint le Chœur du Carthage Symphony Orchestra en tant que choriste et soliste ténor. Ses débuts sur scène ont eu lieu en 2021 au Théâtre Municipal de Tunis sous la direction du maestro Hafeth MAKNI. En 2022, il a pris la décision de continuer ses études en France, intégrant en janvier 2020 le Conservatoire à rayonnement régional de Paris (CRR) dans la classe de Guillaume François. Il a également rejoint le Jeune Chœur de Paris, dirigé par Marc Korovitch et Richard Wilbeforce, avec lequel il s’est produit à l’Opéra de Limoges, à la Seine Musicale, à la Philharmonie de Paris et au château de Versailles. Il a obtenu son Diplôme d’Études Musicales de jeune chanteur à l’unanimité des jurys.

Sa carrière prometteuse a été marquée par des succès notables, notamment sa victoire en avril 2023 au concours international de chant « Les Grandes Voix Lyriques d’Afrique ». Pendant sa formation, Boris a participé à divers projets en tant que soliste, interprétant des œuvres telles que les trois sonnets de Petrarque de Franz Liszt lors du concert « Trois cycles de mélodies » à l’Arcal Lyrique. Il a incarné le personnage de Gabriel von Eisenstein dans « Die Fledermaus » de Johann Strauss II avec l’Orchestre Colonne, ainsi que le Comte Camille de Rosillon dans « Die Lustige Witwe » de Franz Lehár, toujours avec l’Orchestre Colonne. Il a également joué des rôles tels qu’Idomeneo dans « Idomeneo, Re di Creta » de Wolfgang Amadeus Mozart à l’amphithéâtre d’El Jem et Tamino dans « Die Zauberflöte » à Paris.

Boris a captivé le public lors de ses concerts lyriques à Paris, Aurillac, Mourjou, Calvinet, Grenoble, Lyon, Lille et dans de nombreuses autres villes en France. Il a également été entendu dans des parties solos de grands chefs-d’œuvre tels que le « Messie » de Haendel, le « Stabat Mater » de Haydn, la « Petite Messe solennelle » de Rossini et la « Messa di Gloria » de Puccini.

Actuellement, Boris poursuit sa formation au CNSMDP en premier cycle de chant dans la classe de Yann Toussaint. Son répertoire comprend des rôles complets tels que Tamino, Idomeneo, Gabriel von Eisenstein et le Comte Camille de Rosillon, ainsi que des airs principaux des rôles de Lenski, Macduff, Hoffmann, Alfredo, Rinuccio et Roméo.

Pour ses projets à venir, il fera ses débuts en tant que Ruggero dans « La Rondine » de Giacomo Puccini en mars 2025. Il participera également à des projets tels que le « Requiem » de Henry Tomasi avec l’Orchestre de la Garde Républicaine, le « Stabat Mater » de Gioachino Rossini, l’ « Oratorio de Noël » de Camille Saint-Saëns et « La Vie parisienne » d’Offenbach.

Passionné dès son plus jeune âge par le chant lyrique, Max Latarjet commence à prendre des cours de chant dès l’âge de 5 ans au conservatoire du XIXème arrondissement de Paris.

En 2012, il intègre la maîtrise du Conservatoire de Vincennes. C’est alors qu’il participe à de nombreuses productions qui lui donnent le goût de la scène telles que le Roman de Renart de Coralie Fayolle mis en scène par Vincent Tavernier où il y tient le rôle du Roi. 

 

En septembre 2016, il intègre le Département Supérieur pour Jeunes Chanteurs au CRR de Paris dans la classe d’Elsa Maurus et ensuite celle de Florence Guignolet.

Il participe à de nombreux projets dans des lieux prestigieux comme l’Opéra-Comique, La Seine Musicale et la Philharmonie de Paris. 

En 2019, il participe à une performance avec le Tanztheater Wuppertal, compagnie de Pina Bausch à Wuppertal. 

Avec la compagnie Cosa Sento il interprète Figaro dans Les Noces de Figaro de Mozart. En 2021, il interprète Dulcamara dans l’Élixir d’amour de Donizetti avec la compagnie Cosa Sento et Leporello dans Don Giovanni de Mozart et le rôle d’Astucio dans La Débutante de Auber, mis en scène par Florence Guignolet.

En 2022, il intègre le CNSM de Paris dans la classe d’Elene Golgevit et en 2024 la classe de Jeff Cohen et Anne Le Bozec en lieder et mélodie. 

La même année, Max intègre la 6e génération de l’académie Opera Fuoco, dirigée par David Stern et l’académie Jaroussky. 

Prochainement, nous pourrons le retrouver sur France Musique autour d’airs romantiques allemands, à l’opéra de Massy autour de Massenet et chantera à la Seine musicale au concert « Soir d’Hiver » mettant en avant l’œuvre de compositrices. 

En 2025, Max chantera Siebel dans le petit Faust de Hervé mis en scène par sol espeche avec les Frivolites parisiennes et le Palazzetto Bru Zane à l’Opéra de Reims et au théâtre de l’Athenee et interprétera le Boy 2 dans Trouble in Tahiti de Léonard Bernstein à l’Opéra de Massy et la Philharmonie de Paris. 

Boris a captivé le public lors de ses concerts lyriques à Paris, Aurillac, Mourjou, Calvinet, Grenoble, Lyon, Lille et dans de nombreuses autres villes en France. Il a également été entendu dans des parties solos de grands chefs-d’œuvre tels que le « Messie » de Haendel, le « Stabat Mater » de Haydn, la « Petite Messe solennelle » de Rossini et la « Messa di Gloria » de Puccini.

Actuellement, Boris poursuit sa formation au CNSMDP en premier cycle de chant dans la classe de Yann Toussaint. Son répertoire comprend des rôles complets tels que Tamino, Idomeneo, Gabriel von Eisenstein et le Comte Camille de Rosillon, ainsi que des airs principaux des rôles de Lenski, Macduff, Hoffmann, Alfredo, Rinuccio et Roméo.

Pour ses projets à venir, il fera ses débuts en tant que Ruggero dans « La Rondine » de Giacomo Puccini en mars 2025. Il participera également à des projets tels que le « Requiem » de Henry Tomasi avec l’Orchestre de la Garde Républicaine, le « Stabat Mater » de Gioachino Rossini, l’ « Oratorio de Noël » de Camille Saint-Saëns et « La Vie parisienne » d’Offenbach.

Fondé en 2007 sous l’impulsion de Marine Fribourg, l’Ensemble Vocal Bergamasque regroupe des chanteurs expérimentés qui mettent leur exigence et leur passion au service d’un répertoire choral principalement a cappella.

Dirigé depuis 2022 par Pierre-Louis de Laporte, Bergamasque continue depuis d’approfondir sa recherche sonore, toujours plus pointue et ambitieuse, au service d’un répertoire sans cesse renouvelé, traversant six siècles de musique vocale.

Ce travail a valu récemment à Bergamasque la confiance renouvelée du Festival d’Auvers sur Oise, ainsi que celle de l’Orchestre Colonne, au cours des saisons 2023-2024 et 2024-2025.

Tout au long de son existence, Bergamasque a exploré en profondeur les univers de la chanson française (Le Jeune, Alain, Poulenc, Ravel, Debussy, Machuel), de la musique anglaise (Purcell, Howells, Britten, Mac Millan), Allemande (Schütz, Schein, Bach, Mendelssohn, Brahms), de la musique d’inspiration folklorique des pays nordiques (Rautavaara, Tormis, Sandström, Pärt) ou d’Europe de l’Est (Ligeti, Kodaly), voire africaine (Schanderl).

Des collaborations avec les chœurs européens Coro Siamo de Vienne (Autriche) en 2008, Norrlands Nations Kör d’Uppsala (Suède) en 2010 et A Hold Korus de Budapest (Hongrie) en 2018 ont permis à Bergamasque d’élargir ses horizons sonores et musicaux.

Son approche du répertoire baroque allemand lui a valu la reconnaissance de l’Académie Bach d’Arques-la-Bataille, fidèle partenaire depuis 2012, mais aussi du festival Bach en Combrailles et des Rencontres Baroques Rémoises.

Sorti en août 2014, son premier disque Jesu, meine Lust, enregistré avec Benjamin-Joseph Steens à l’orgue, concrétise un travail stylistique sur les motets baroques allemands mené pendant plus de deux ans.

Son second disque sorti en juin 2016, Quant j’ay ouy le tabourin, réunit des enregistrements live de trois programmes de Bergamasque : l’Allemagne Romantique (2014), Vous y dansiez petite fille (2015), Noëls d’ici et d’Ailleurs (2015).

Bergamasque participe à l’enregistrement de chorals luthériens chantés dans le cadre de l’enregistrement de l’Orgelbüchlein de Bach par Benjamin Alard, paru chez Harmonia Mundi.

Pierre-Louis de Laporte est un chef de chœur et chef d’orchestre français. Diplômé du CNSMD de Lyon, où il reçoit l’enseignement de Nicole Corti puis de Lionel Sow, son identité artistique se forge au contact de personnalités marquantes, telles que Raphaël Pichon, Grete Pedersen, Gary Graden…

A la tête de plusieurs ensembles en tant que directeur musical, il mène par ailleurs une activité de chef invité, qui le conduit auprès de formations françaises prestigieuses, telles que le Chœur de Radio France et le Chœur de l’Opéra de Dijon. Il collabore par ailleurs avec Spirito, Le Balcon (Philharmonie de Paris), l’Orchestre Colonne, et intervient, comme chef assistant, auprès de l’Orchestre National Avignon-Provence, de l’Orchestre Dijon Bourgogne…

Sa vie artistique se développe également à l’étranger, au contact d’ensembles tels que le NFM Chór de Wroclaw et les BBC Singers (comme chef assistant), ou encore le Ericson Chamber Choir (concours international Eric Ericson 2021, Suède) et le Slovenian Philharmonic Choir (concours international Fosco Corti 2022, Italie).

A partir de la saison 2024-25, il est nommé chef associé du Jeune Chœur de Paris, chef associé du Chœur de l’Orchestre de Paris, et professeur de Direction de Chœur au CRR de Paris, à la suite de Marc Korovitch. Par ailleurs, il collaborera régulièrement avec le NFM Chór de Wroclaw (Pologne), qu’il préparera notamment pour Marin Alsop et Christoph Eschenbach. Il conserve enfin ses responsabilités de direction musicale, notamment auprès de l’Ensemble Vocal Bergamasque.

Clémentine Charuel ©Solenne Jakovsky

Clémentine Charuel est une compositrice française voguant entre musique de film et musique de création. Que ce soit le long métrage Cherry (réalisé par Sophie Galibert, primé à Tribeca en 2022), le court métrage Phosphore (réalisé par Antoine Devulder, étudiant à la Fémis), ou encore la série Marie-Antoinette (musiques additionnelles aux côtés du compositeur Guillaume Roussel), ces projets très différents l’ont fait voyager dans des univers diamétralement opposés et l’ont enrichie filmiquement et musicalement. Elle a composé la musique de plus d’une vingtaine de projets audiovisuels et ne se lasse pas d’explorer sa créativité à travers différents styles et genres de films et de musique. En 2024, la compagnie Au temps pour Elles, mettant en valeur un répertoire exclusivement composé de pièces de compositrices, met à l’honneur sa création « Dawn, pour Quintette Singulier » dans le programme Silence.

Clémentine Charuel commence la pratique musicale à l’âge de 7 ans au conservatoire du 19ème arrondissement de Paris. Après quelques années d’apprentissage, elle est acceptée dans la classe de la pianiste Dana Ciocarlie, qui la suivra jusqu’en 2015. Elle suit dans le même temps un parcours approfondi en formation musicale jusqu’à l’obtention de son DEM au CRR de Paris en 2014, à l’unanimité avec les félicitations du jury. Elle développe au long de son cursus un intérêt pour les musiques actuelles et les musiques de films. Clémentine Charuel compose ses premières pièces à 15 ans et intègre la classe de composition de musique à l’image du conservatoire de Levallois. Parallèlement aux conservatoires, elle obtient un Master 2 Musique et Musicologie Recherche mention Direction de Chœur à Paris-Sorbonne en 2017, sous la direction de Philippe Cathé. Son mémoire s’intitule « Deep Purple de 1968 à 1975 : logique vectorielle et analyse des patterns harmoniques » répertorie et analyse toutes les progressions d’accords des chansons du groupe de hard rock.

Après avoir écrit la musique de plusieurs courts métrages, Clémentine Charuel se dédie pleinement à la composition et sort en 2018 de Berklee College of Music avec un Master de Composition de musique à l’image qu’elle obtient avec la plus haute mention, Summa Cum Laude. Elle commence à travailler pour des compositeur·rice·s expérimenté·e·s et renommé·e·s comme Erwann Kermorvant, Anne-Sophie Versnaeyen et Armand Amar, grâce à qui elle se forme sur des projets de série, documentaires et longs métrages. Elle développe par ailleurs sa propre carrière en participant aux dispositifs organisés et/ou soutenus par la SACEM, et participe en septembre 2023 à son premier jury lors du Festival du Film Jeune de Lyon dans la catégorie « Sound On! » (Meilleure Musique Originale). La Maison du Film la choisit comme Mentore du pass Sésame Compositeur 2024.

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