Programme DE SALLE
CLAZZIK !
Dimanche 2 février · 16h00
La Seine Musicale

PROGRAMME
Piotr Ilitch TCHAÏKOVSKY (arr. Duke ELLINGTON)
Suite de Casse-Noisette
1. Ouverture
2. Toot Toot Tootie Toot (Danse des cornemuses)
3. Danse of the Floreadores (valse des Fleurs)
4. Sugar Rum Cherry (Danse de la fée Dragée)
5. Peanut Brittle Brigade (Marche)
(Suite symphonique en cinq parties pour orchestre)
1. Catfish Row
2. Porgy Sings
3. Fugue
4. Hurricane
5. Good Morning, Sistuh
Oeuvre mystère à découvrir lors de ce concert
PRÉSENTATION
John Williams
Escapades, pour Saxophone alto et orchestre
Parler de John Williams, c’est parler d’une immense page de l’histoire du cinéma populaire. On sait qu’il est le compositeur attitré des musiques des films de Steven Spielberg, de Sugarland Express (1974) à The Fablemans (2022), en passant par les Dents de la Mer, Indiana Jones, la Liste de Schindler, Minority Report… Il est également l’auteur de bandes originales de succès planétaires réalisés par d’autres que Spielberg, comme Star Wars ou Superman. Ce parcours a amené John Williams à être la seconde personne la plus nommé aux Oscars, après Walt Disney. Et sur les 54 nominations, il en a reçu 5, ce qui le rend le compositeur de musique de films le plus titré (surtout si on y ajoute les 4 Golden Globes, les 7 BAFTA Awards et les 26 Grammy Awards…).
Né à New York en 1932, John Williams est vite passionné par la musique et joue du piano, de la trompette et du trombone à 10 ans. Étudiant à Los Angeles, il apprend l’orchestration, s’essaie à la direction d’orchestre, mais se perfectionne surtout au piano à la Juillard School, pensant qu’il gagnerait sa vie avant tout comme pianiste.
Engagé comme pianiste accompagnateur sur des séries TV à partir de 1958, c’est alors qu’il entre dans le monde d’Hollywood. À 24 ans, il rencontre les compositeurs de l’Âge d’Or, Alfred Newman, Franz Waxman, Dmittri Tiomkin… Il commence alors à travailler comme arrangeur, puis débute sa carrière de compositeur dans les années 60 pour la télévision d’abord, et pour quelques films de comédie, jusqu’à gagner son premier Oscar en 1971 pour son adaptation d’Un violon sur le toit. Passant alors aux BO de films catastrophes, il est remarqué par le jeune Steven Spielberg : ils collaborent d’abord pour Sugarland Express, puis pour le succès des Dents de la Mer. Les deux artistes seront alors inséparables.
Spielberg recommandera également très vite Williams à un ami, qui a un projet de saga de science-fiction, un certain Georges Lucas : ce sera Star Wars.
La musique de John Williams participe grandement au succès des films auquel il participe. Le style de John Williams doit beaucoup à la musique symphonique classique de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle.
Il utilise par exemple le principe du leitmotiv de Wagner, identifiant un personnage ou une situation à un thème très reconnaissable. La musique accompagne l’image en permanence, comme un grand poème symphonique soulignant chaque action, chaque atmosphère, en utilisant toutes les ressources de l’orchestre symphonique et tous les styles : Debussy, Ravel (pour les atmosphère oniriques, mystérieuses), Tchaïkovsky (pour les instants romantiques), Mahler, Wagner, Stravinsky (pour les moments épiques), etc. Mais John Williams est également familier du jazz et du style Americana, mêlant country et folk : cela lui permet d’apporter des éléments rythmiques efficaces, comme l’accompagnement du fameux thème d’Indiana Jones.
À côté de son activité pour le cinéma, John Williams s’est attaché à écrire des œuvres purement symphoniques. C’est le cas de son concerto pour flûte et orchestre (1969), une Sinfonietta pour ensemble à vent (1968), un Essay for strings (1965), un concerto pour violon (1974), des œuvres pour musique de chambre, etc. Il s’essaiera à écrire une symphonie, mais qu’il estimera ne pas être assez aboutie pour être jouée.
En 2002 sort dans les salle Catch me if you can (Arrête-moi si tu peux), réalisé par Steven Spielberg, et dont évidemment John Williams écrit la musique. Le film raconte l’histoire de Franck Abagnale (joué par Léonardo DiCaprio), un célèbre escroc des années 1960, d’après l’autobiographie de Franck Abagnale lui-même. La musique est marquée par une ambiance tirée du jazz progressif à la mode dans ces années-là, teintée de nostalgie.
En 2003, John Williams adaptera trois des pistes de la BO de ce film pour composer un concerto pour Saxophone alto et orchestre, Catch me if you can, The float, et Recollections, renommés en trois mouvements :
1. Closing, qui décrit les tours souvent humoristiques que joue Franck Abagnale au FBI en leur échappant en permanence ;
2. Reflections, qui évoque les relations fragiles au sein de la famille brisée de Franck Abagnale ;
3. Joy Ride, qui dépeint la cavalcade autour du monde de Franck Abagnale, avant que la loi ne finisse par le rappeler à l’ordre.
Il le nommera Escapades (en anglais), titre que l’on comprend à l’aune du sujet du film…
Piotr Tchaïkovsky / Duke Ellington & Billy Strayhorn
The Nutcracker Suite
Adapté pour orchestre par Jeff Tyzik
Edward Kennedy Ellington (dit Duke Ellington), enfant, se consacra d’abord au baseball et ratait régulièrement ses leçons de piano pour assister aux matchs de son équipe favorite. Cependant, en grandissant, la musique le rattrapa graduellement et il devint rapidement un pianiste de jazz émérite, jusqu’à créer en 1924 un groupe qui connaîtra rapidement le succès : The Washingtonians. Ce groupe va s’étoffer au fil du temps par adjonctions de remarquables artistes de jazz pour devenir finalement l’orchestre de Duke Ellington, The Duke Ellington orchestra, une formation de big band composée habituellement d’un groupe de 5 saxophones, de 4 trombones, de 4 trompettes, et d’une section rythmique, piano, contrebasse et batterie (avec éventuellement des percussions additionnelles).
En 1938, alors que cet orchestre est déjà largement renommé, il rencontre Billy Strayhorn, un jeune pianiste et compositeur qui a une solide formation classique. Les deux hommes s’entendent et vont commencer une collaboration fertile qui durera presque 30 ans, Billy Strayhorn devenant arrangeur et second pianiste du groupe.
L’orchestre de Duke Ellington sera au faîte de son succès dans les années 1940, et commence alors à faire évoluer les formes habituelles du jazz, notamment en créant des suites orchestrales plus longues que les standards de 3 minutes le plus souvent pratiqués.
C’est dans le prolongement de cette idée qu’en 1960, Duke Ellington et Billy Strayhorn se mettent à adapter des œuvres de musique classiques pour leur big band, avec Peer Gynt d’Edward Grieg, et Casse-Noisette de Tchaïkovsky, adaptations entendues comme des hommages à des pièces classiques extrêmement populaires.
Ils feront paraître la même année The Nutcracker Suite, un disque comprenant les plages suivantes :
1. Overture
2. Toot Toot Tootie Toot (Danse des cornemuses)
3. Peanut Brittle Brigade (Marche)
4. Sugar Rum Cherry (Danse de la fée Dragée)
5. Entr’acte
6. Volga Vouty (Danse russe)
7. Chinoiserie (Dans chinoise)
8. Danse of the Floreadores (valse des Fleurs)
9. Arabesque Cookie (Danse arabe).
Jeff Tyzik, né en 1951, arrangeur et chef d’orchestre « pop », dans la tradition des pops orchestra (orchestres symphoniques américains dédiés à la musique de film, au jazz et musiques populaires arrangés pour orchestre), a adapté à son tour l’arrangement d’Ellington et de Strayhorn pour orchestre symphonique, dans une suite réduite qui comprend :
1. Ouverture
2. Toot Toot Tootie Toot (Danse des cornemuses)
3. Danse of the Floreadores (valse des Fleurs)
4. Sugar Rum Cherry (Danse de la fée Dragée)
5. Peanut Brittle Brigade (Marche)
Depuis l’orchestration originelle du célèbre ballet-féérie de Tchaïkovsky, c’est donc un retour de cette musique à l’orchestre symphonique mais par un détour par l’univers du jazz et du big band.
George Gershwin
Porgy and Bess – Catfish Row
Suite symphonique en cinq parties pour orchestre
Summertime est sans doute un des standards de jazz les plus connus du grand public, repris par tous les grands noms du jazz et même par des artistes pop, rock et folk de tout style. Certains collectionneurs en auraient recensé 82 723 interprétations enregistrées au 31 juillet 2020. The Jazz Discography, une publication faisant référence, place Summertime en quatrième position des standards de jazz les plus joués de tous les temps, devançant d’une place Take the « A » Train.
Summertime a pourtant bien été composé avant tout comme un air parmi d’autres dans l’opéra de George Gershwin, Porgy and Bess. C’est en fait une berceuse, que l’on entend d’abord à la scène 1 de l’acte 1 chantée par le personnage de Clara qui cherche à endormir son enfant, puis qu’on entend de nouveau au cours de l’œuvre trois autres fois.
En 1935, à 33 ans, George Gershwin était déjà grandement célèbre. Il connaissait le succès depuis ses 21 ans, quand il composa Swanee, une chanson qui eut très vite une renommée internationale. Il était alors pianiste accompagnateur dans un théâtre de Broadway, mais proposait aussi ses chansons aux éditeurs de musique. Il était ainsi régulièrement joué sur les scènes et s’y fit rapidement un nom. Son frère, Ira Gershwin, écrivait les paroles, et tous deux étaient très demandés pour écrire des revues, un genre théâtral mélangeant musique, danse et sketchs, très à la mode à l’époque. Après avoir grandi à Harlem, c’est dans cette ambiance que Gershwin fut en contact proche de la musique noire américaine, dont il garda de nombreux éléments dans sa propre musique.
Mais Gershwin restait également admiratif de la musique moderne de l’époque, notamment la musique française de Debussy et de Ravel, et aurait bien voulu être reconnu aussi en tant que compositeur classique. Il avait composé un Concerto en fa, ou un poème symphonique An American in Paris inspiré d’un séjour à Paris, mais il restait surtout réputé pour ses chansons et ses comédies musicales. Alors, en 1934, il se lance dans l’écriture d’un opéra.
Ce sera donc Porgy and Bess. L’idée, qu’il avait depuis plusieurs années, est celle d’un opéra folk mettant en scène des personnages afro-américains, et qui se déroule dans un quartier fictif de Caroline du Sud, appelé Catfish Row, en pleine misère de la Grande Dépression américaine des années 1930. Il voulait explicitement d’un opéra populaire, c’est-à-dire décrivant des personnages populaires chantant de la musique populaire. Là encore, son frère Ira s’associera au projet en écrivant le livret, adapté d’un roman d’Edwin DuBose Heyward écrit en 1925, inspiré lui-même d’une histoire vraie qui s’était déroulée à Charleston, grande ville de Caroline du Sud. Gershwin avait rencontré DuBose Heyward pour parler de son projet dès 1926, et avait assisté à l’adaptation théâtrale qui en avait été faite, couronnée d’un franc succès. Il faillit même se faire damer le pion en 1932, alors qu’un projet d’un musical nommé Porgy et composé par Jerome Kern sur la trame du roman est lancé, projet qui ne verra pas le jour et laissera donc la voie libre à Gershwin.
L’œuvre raconte l’histoire de Porgy, un mendiant noir, qui va tenter de protéger et de sauver Bess de son voyou de mari, Crown, jusqu’à le tuer à l’issue d’une bagarre. Bess croit alors que c’en est fini pour Porgy, qui va être arrêté, et se laisse convaincre par un autre voyou, Sportin’Life, de partir à New York. Sans preuves, Porgy n’est finalement pas inquiété, et l’opéra se termine sur le départ de Porgy vers New-York pour tenter de retrouver Bess.
Au cours de l’été 1934, Gershwin va passer du temps à Charleston, l’endroit même où le fait divers originel s’était produit, afin de s’imprégner davantage de la culture populaire de la communauté noire, notamment en fréquentant les églises pour écouter les spirituals. L’ambition de Gershwin sera de combiner « le drame et l’histoire d’amour de Carmen, et la beauté des Maîtres Chanteurs », tout en puisant dans les spirituals et folksongs afro-américains. Gershwin veut réussir cette symbiose entre l’inspiration populaire et la forme classique : « la forme que j’ai choisie pour Porgy and Bess est appropriée car je pense que la musique n’est jamais aussi vivante qu’exprimée dans une forme sérieuse », écrira-t-il.
Même si le tout premier accueil est chaleureux à la première le 30 septembre 1935 à Boston, Porgy and Bess n’eut tout d’abord pas le succès que Gershwin aurait espéré. D’un côté, les critiques du monde classique estimaient que ce mélange de Broadway et d’opéra ne fonctionnait pas. Mais de l’autre, ce sont surtout les artistes et les intellectuels noir américains, Duke Ellington en tête, qui jugèrent l’œuvre caricaturale, estimant que Gershwin tentait de singer la musique noire tout en mettant en scène une histoire misérabiliste.
C’est en Europe, et après la mort de Gershwin en 1937, que le succès fut finalement considérable, au point que Porgy and Bess devint rapidement une œuvre emblématique de la culture américaine, jusqu’à entrer au répertoire de la Scala de Milan en 1955. Et l’attrait irrésistible de Summertime incita finalement les artistes noirs, et même Duke Ellington, à en faire le standard de jazz que l’on connaît aujourd’hui.
En 1936, Gershwin tira de son opéra une suite pour orchestre symphonique, comme cela était l’usage, et l’appela du nom du quartier dans lequel se déroule l’histoire, Catfish Row. La suite se découpe en 5 mouvements :
1. Catfish Row, contenant l’introduction : Jazzbo Brown’s Piano Blues, puis Summertime ;
2. Porgy Sings, avec un des airs de Porgy, I go plenty o’Nuttin et le duo de Porgy and Bess, Bess, You Is My Woman Now ;
3. Fugue, constitué de la musique du meurtre de Crown ;
4. Hurricane contient la musique de la séquence de l’ouragan, à la fin de l’acte 2 ;
5. Good Morning, Sistuh contient le prélude de la scène finale, ainsi que la chanson finale Oh, Lawd, I’m on My Way.
Mathieu ROLLAND
Suivant le souhait de Marc Korovitch, notre Directeur Musical, a instauré la saison passée une nouvelle séquence dénommée « Invitation au voyage ». Il s’agit d’inviter le public à venir découvrir une page peu connue, choisie avec soin mais dont l’identité sera tenue secrète, comme une manière de placer l’auditeur en état de réceptivité totale (à l’image d’une écoute en aveugle).
Naturellement, à l’issue du concert, le nom de l’œuvre et son compositeur seront révélés.
L’Invitation au Voyage :
WEILL · Symphonic Nocturne from Lady in the dark
BIOGRAPHIES
Fiona Monbet est une artiste franco-irlandaise, cheffe d’orchestre, violoniste et compositrice. Formée au Centre des Musiques Didier Lockwood elle commence très jeune une carrière de jazz avant d’intégrer en violon classique le Conservatoire National Supérieur de musique de Paris dont elle est diplômée en 2015. Elle se consacre ensuite à la direction d’orchestre.
Elle co-fonde en 2017 la compagnie de création lyrique Miroirs Étendus, dont elle est la directrice musicale, et dirige l’ensemble en France (Opéra de Rouen, Théâtre Impérial de Compiègne, Opéra de Lille) ainsi qu’à l’étranger (Irlande et Allemagne). Fiona dirige également en France et à l’international en tant que cheffe invitée. Elle a notamment travaillé avec l’Orchestre national de Montpellier Occitanie, l’Opéra national de Lorraine, l’Orchestre national de Bordeaux Aquitaine, l’Orchestre national de Bretagne et le BBC National Orchestra of Wales.
Elle défend un répertoire large qui s’étend du classique à la création contemporaine. Elle a ainsi dirigé en 2021 Elsewhere la création de l’opéra du compositeur irlandais Michael Gallen, à l’Abbey Theater (Dublin, Irlande). Son dernier disque (2022) propose un enregistrement live avec son ensemble Miroirs Etendus de l’œuvre de Fausto Romitelli An Index of Metals.
Les influences de Fiona sont multiples, présentée à la scène jazz à ses débuts par Didier Lockwood elle a collaboré avec de nombreux artistes comme Philip Catherine, Marcel Azzola, Biréli Lagrène, Adrien Moignard ou Ibrahim Maalouf. Le réalisateur Tony Gatlif, l’invite à participer à la création des bandes originales de trois films (Indignez-Vous, Indignados, Geronimo). Elle participe avec lui en 2010 à la tournée internationale Django Drom.
Leader et compositrice, Fiona a plusieurs disques à son actif Django Club 2011, O’Ceol 2013, Contrebande 2018. Le dernier en date, Maelström (2022), enregistré avec trio jazz et orchestre de chambre, mais aussi arrangé pour orchestre symphonique, est largement salué par la critique et tourne en 2022 aux festivals Django Reinhardt, Jazz à la Défense en collaboration avec les élèves des conservatoires de Paris Grand-Sud, et sous le chapiteau de Marciac. Maelström sera également réarrangé pour le Danish Radio Big Band en 2023.
Cette double culture Jazz et Classique permet à Fiona de diriger des projets de rencontre entre musiques actuelles, jazz ou musiques du monde, avec l’univers de l’orchestre symphonique. Elle a ainsi dirigé plusieurs projets avec Seckou Keita, Antonio Zambujo ou Ana Moura et l’Orchestre national de Bretagne, ainsi qu’un projet avec MC Solaar mené au Festival de Saint-Denis avec l’Orchestre national d’Ile de France.
Depuis septembre 2020, Fiona est accueillie en tant qu’artiste en résidence par l’Orchestre national de Bretagne, qu’elle est régulièrement invitée à diriger dans plusieurs projets au cours des saisons 2020/2023 (Festival Interceltique de Lorient, Opéra de Rennes, Festival de Saint-Denis). Sa nouvelle création Trois Reflets, commande de l’Orchestre national de Bretagne, est donnée à plusieurs reprises à l’Opéra de Rennes et au Théâtre national de Bretagne. Captée en vidéo avec l’orchestre, elle est diffusée régulièrement sur Mezzo.
Artiste aux multiples facettes, Émilie Heurtevent se produit en tant que soliste notamment avec l’orchestre de la Musique de l’Air et de l’Espace, au sein duquel elle occupe un poste de co-soliste (Cité des Congrès de Nantes, Opéra Grand Avignon, Cathédrale Saint-Louis des Invalides à Paris).
En 2019, elle enregistre la bande originale du film Perdrix avec Fanny Ardant et plus récemment, la Légende d’André Caplet avec l’Ensemble Musica Nigella (Klarthe Records).
En tant que chambriste, elle est lauréate du concours de la FNAPEC (Quatuor Osmose). S’attachant à développer le répertoire de différentes formations, elle est membre fondatrice du Trio Empreinte (violon, saxophone et piano), ainsi que du Duo Narcisse (saxophone et harpe).
En 2023, elle enregistre le Sextuor de Francis Poulenc avec Frank Braley et l’ensemble Saxo Voce (Le Souffle des Légendes / Indésens), et est invitée en 2024 à se produire avec le Quatuor Habanera dans le cadre de son festival.
Émilie Heurtevent est par ailleurs co-leader du groupe Lume Project avec le saxophoniste de jazz David Fettmann, dont le premier album éponyme est paru en 2021 chez Klarthe Records.